Une table ronde s’est tenue récemment autour du thème « Digitalisation et intelligence artificielle dans le travail social : défis et perspectives éthiques ». L’échange a été enrichi par les interventions de Dr. Nora Schleich, philosophe, et du Prof. Nils Köbel, professeur en pédagogie à la Katholische Hochschule Mainz. Après leurs présentations, notre personnel dirigeant des institutions a activement contribué à la discussion en posant des questions et en partageant des réflexions ancrées dans les réalités concrètes du travail social sur le terrain.
Ces échanges ont mis en lumière des situations pratiques, comme celle d’un éducateur utilisant une application pour évaluer la véracité des propos d’un jeune. Ce type de cas soulève des interrogations fondamentales : voulons-nous nous laisser guider par des machines dans nos jugements et dans l’accompagnement des personnes qui nous sont confiées ? Quels sont les risques associés, qu’il s’agisse de dépendance technologique, de déshumanisation des relations ou de biais algorithmiques ?
Chez Elisabeth, ces questions suscitent une réflexion approfondie qui se concrétise par un projet à venir. Ce projet proposera des principes directeurs visant à intégrer l’intelligence artificielle de manière réfléchie, éthique et mesurée dans nos pratiques. Nous souhaitons profiter des opportunités offertes par cette technologie sans en écarter les risques, tout en préservant l’humanité au cœur de notre engagement.
Pour aller plus loin, Dr. Nora Schleich, auteure de « The Aestheticity of the Sublime », et Prof. Nils Köbel, co-auteur de « Familie, Erziehung und Sozialisation », apportent des perspectives complémentaires sur ces enjeux.
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